In dem neusten Katalogband der MAR werden erstmals die antiken Skulpturen des Museums von Laon (Frankreich) vollständig vorgelegt. Es handelt sich größtenteils um eine Sammlung die von Paul Marguerite de la Charlonie (1844–1921) zusammengetragen wurde und beinhaltet griechische und römische Exponate aus der Archaik bis in die Spätantike. Der äußerst vielfältige Bestand umfasst zypriotische Kouroi, hellenistische Herrscher, römische Kaiserporträts, attische Grabreliefs oder auch stadtrömische Sarkophage. Alle Objekte wurden durch Gisela Geng, Fotomeisterin des Forschungsarchiv für Antike Plastik (Köln), dokumentiert und werden in deutschen und französischen Katalogbeiträgen detailliert vorgestellt.
Das Forschungsarchiv für Antike Plastik am Archäologischen Institut der Universität zu Köln widmet sich seit mehr als 50 Jahren der Dokumentation wenig bekannter Sammlungen griechischer und römischer Skulpturen durch hochwertige Fotografien sowie ihrer Publikation in der Reihe Monumenta Artis Romanae. Der vorliegende Band ergänzt diese Arbeiten um die Vorlage der antiken Skulpturen im Musée de Laon. Sie stammen hauptsächlich aus einer der bedeutendsten französischen Privatsammlungen des frühen 20. Jahrhunderts, die sich seit 1937 im Besitz des Museums befindet.
Die herausragende Stellung dieser Sammlung liegt in der Qualität der Skulpturen, in ihrer Vielfalt und in ihrem Erhaltungszustand begründet. Den Schwerpunkt der Sammlung bilden Werke aus dem östlichen Mittelmeerraum, besonders aus Griechenland, Kleinasien und Alexandria. Die Bandbreite der griechischen Originalskulpturen reicht von einer männlichen Mantelfigur des 6. Jahrhunderts über Grabreliefs und Götterbilder des 4. Jahrhunderts v. Chr. bis zu späthellenistischen Werken. Für den Hellenismus ist der überlebensgroße Kopf eines Königs von besonderer Bedeutung; unter den kaiserzeitlichen römischen Skulpturen ragen Portraits und diverse Köpfe hervor wie ein idealer Frauenkopf aus dem späten 4. Jahrhundert n.Chr. Davon haben bisher nur wenige Stücke in der Forschung Beachtung gefunden.
Die Sammlung wurde größtenteils von Joseph Eugène Paul-Marguerite de la Charlonie (1844–1921) aus dem Pariser Kunsthandel zusammengetragen. Sie steht in Herkunft, Zusammensetzung und Erhaltungszustand gleichzeitigen Skulpturensammlungen in Europa und in den USA nahe. Im Gegensatz zu den europäischen Antikensammlungen des 17. und 18. Jahrhunderts wurden an den Antiken der Sammlung Marguerite de la Charlonie nur ganz spärliche Ergänzungen vorgenommen, was ihren Aussagewert erheblich steigert.
Der Katalog, Ergebnis der Zusammenarbeit zwischen französischen und deutschen Archäologen, bietet die umfassende Materialvorlage der Einzelwerke und ihre fotografische Dokumentation. Damit leistet er archäologische Grundlagenforschung; gleichzeitig zielt er durch die Klärung der Provenienzen auf eine Rekontextualisierung des Materials.
Karolina Kaderka is a research administrator at the École Pratique des Hautes Études (EPHE) in Paris. After studying Classical Archaeology, Archaeology of the Roman Provinces and Ancient History in Prague and Munich, she received her doctorate in 2012 with a thesis on sculptural representations of urban Roman temple pediments, in a cotutelle between EPHE Paris and Technical University Dresden. Her scholarship focuses on the ancient sculpture and art and archaeology of Roman temples. She is currently engaged in research on the cultural and art transfer in antiquity as well as on anthropological approaches to the image and the interactions between image and space.
Dans le dernier volume de la série des catalogues raisonnés MAR, sont présentées pour la première fois dans leur intégralité les sculptures antiques du Musée d’art et d’archéologie de Laon (France). Il s’agit notamment de la collection rassemblée par Paul Marguerite de la Charlonie (1844-1921) qui est composée de pièces allant de l’époque archaïque grecque jusqu’à l’Antiquité tardive. L’ensemble, extrêmement diversifié, comprend des kouroi chypriotes, des stèles attiques, des souverains hellénistiques, des portraits et des sarcophages romains. Toutes les pièces sont reproduites grâce au travail de Gisela Geng, maître photographe aux Archives de recherche sur la sculpture antique (Cologne) et font l’objet de notices détaillées en allemand et français.
Les Archives de recherche sur la sculpture antique de l'Institut archéologique de l'université de Cologne se consacrent depuis plus de 50 ans à la documentation des collections peu connues de sculptures grecques et romaines par le biais de photographies de haute qualité et de leur publication intégrale dans la série scientifique Monumenta Artis Romanae. Le présent volume s’intègre dans ce projet par la présentation des sculptures antiques du Musée d’art et d’archéologie du Pays de Laon. Celles-ci proviennent principalement de l'une des collections françaises privées les plus importantes du début du XXe siècle, entrée au musée en 1937.
Le caractère exceptionnel de cette collection réside dans la qualité des sculptures, dans leur diversité et dans leur état de conservation. L’accent y est mis sur les œuvres de la Méditerranée orientale, en particulier de la Grèce, de l’Asie Mineure et d’Alexandrie. Le spectre des sculptures grecques originales s’étend d’une figure masculine au manteau du VIe siècle av. J.-C. aux œuvres hellénistiques tardives, notamment une importante tête de roi plus grande que nature, en passant par des stèles funéraires attiques et des images de dieux du IVe siècle avant J.-C. Les sculptures romaines de l’époque impériale les plus remarquables sont des portraits et plusieurs têtes dont une de femme idéale de la fin du IVe siècle ap. J.-C. Seules quelques pièces avaient fait l’objet de recherches jusqu'ici.
La collection a été majoritairement acquise sur le marché de l’art parisien par Joseph Eugène Paul-Marguerite de la Charlonie (1844-1921). Par les provenances, la composition et l’état de conservation des objets, elle est proche d’autres collections de sculptures contemporaines en Europe et aux États-Unis. Contrairement à celles constituées aux XVIIe et XVIIIe siècles, seules des additions très ponctuelles ont été apportées aux pièces antiques, ce qui augmente considérablement leur valeur.
Le catalogue, fruit d’une collaboration entre archéologues français et allemands, offre une présentation complète et raisonnée des œuvres et de la documentation photographique qui s’y rapporte. Il constitue ainsi une recherche archéologique fondamentale, tout en cherchant à recontextualiser le matériel par la clarification des provenances.
Karolina Kaderka est ingénieure d’études à l'École Pratique des Hautes Études (EPHE) à Paris. Après des études d'archéologie classique, archéologie des provinces romaines et histoire ancienne à Prague et à Munich, elle a obtenu en 2012 un doctorat en cotutelle entre l'EPHE Paris et la TU Dresde, avec une thèse sur les sculptures tympanales des temples de Rome. Ses recherches portent sur la sculpture antique, l’art et l’archéologie des temples romains, les transferts culturels et artistiques durant l’Antiquité ainsi que sur les questions d'anthropologie des images comme les interactions entre l'image et l'espace